Fourth Wing – Rebecca YARROS

PRÉSENTATION DU LIVRE

« Fourth Wing »
Saga : The Empyrean, Tome 1
Autrice : Rebecca YARROS
Éditeur : Hugo & Cie
Parution : 07 Février 2024
Pagination : 620
Prix : 21,50 €
ROMANTASY

« Rien ne prédestinait Violet Sorrengail à être une cavalière. Elle était censée intégrer le Quadrant des Scribes et mener une vie tranquille parmi les livres. Elle dont les os sont si fragiles qu’ils peuvent se briser en un instant… Mais aujourd’hui est le jour des conscriptions, et en tant que fille de la Générale – elle-même cavalière et dresseuse de dragons -, Violet n’a d’autre choix que de satisfaire les ordres de sa mère, et de rejoindre les épreuves de sélection pour devenir dragonnière… L’élite de la Navarre !
Pourtant, le simple fait d’envisager s’inscrire à cette compétition lui paraît ridicule… Car les dragons ne se lient pas aux humains « fragiles » : ils les brûlent ! Mais Violet est peut-être la candidate la moins forte physiquement, elle est cependant rusée et rapide. Des qualités indispensables quand on évolue dans un monde sans foi ni loi, où les alliés peuvent vite devenir des ennemis, ou peut-être encore des conquêtes… Violet va vite devoir penser à un plan solide, car cette compétition n’a que deux issues : passer toutes les épreuves ou mourir ! »

EXTRAIT

CHRONIQUE

J’ai tendance à me méfier des mouvements de grande hype, étant souvent déçue quand je saute le pas. Pourtant, ici, je l’approuve à 100% !

« Fourth Wing » possède indéniablement quelque chose d’unique en son genre, qui pousse à tourner les pages, le souffle en suspens ou le sourire aux lèvres. Ce premier tome mêle habilement école de magie à la « Harry Potter » et lutte pour la survie à la « Hunger Games », mais si moi, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure, c’est avant tout pour son slogan : « Un dragon sans son cavalier est une tragédie. Un cavalier sans son dragon est mort », qui m’a immédiatement rappelé le grand classique de « la Ballade de Pern » d’Anne McCaffrey qui reste à ce jour mon œuvre littéraire préférée. Même si le lien télépathique entre dragon et cavalier est bien présent, à la vie à la mort, la comparaison s’arrête là.

À Basgiath, Violet est la fille cadette de la grande Générale Sorrengail. Décidée à entretenir leur légende familiale chez les dragonniers, cette dernière oblige Violet à abandonner ses rêves d’avenir chez les Scribes et l’enrôle contre son gré dans l’effort de guerre. Elle pousse par là-même sa progéniture dans les bras de leur pire ennemi : Xaden Riorson, un cavalier de troisième année, fils d’un chef rebelle exécuté par la Générale il y a quelques années de cela, faisant ainsi de Violet une cible idéale. Car au sein de l’académie, tous les coups – ou presque – sont permis pour réduire les rangs des aspirants, le nombre de dragons souhaitant se lier à des humains étant chaque année limité. Entre cette concurrence féroce et la dangerosité des épreuves, le taux de mortalité chez les nouvelles recrues est faramineux, et ce, dès le premier jour de conscription. Victime d’une maladie in utero qui lui a laissé des faiblesses au niveau de la musculature et des articulations, Violet ne peut cacher cette différence qui transparaît jusque dans les pointes argentées de ses longs cheveux bruns, faisant d’elle le maillon faible à éliminer au plus vite pour préserver l’intégrité des troupes plus tard sur les champs de bataille. Car le pays est en guerre contre les Griffons et leurs volants de la contrée voisine qui ne cesse de vouloir repousser leurs frontières.

Les personnages sont bien nuancés, qu’il s’agisse de Violet avec ses forces et ses faiblesses, ses convictions et ses peurs, de Xaden qui est tellement plus que le fils ombrageux d’un traître, ou de Dain, le meilleur ami d’enfance, qui devient parfois étouffant à trop couver la jeune fille. Ces différents contrastes mettent l’héroïne en valeur, teintant cette ambiance medieval-fantasy d’un courant féministe très appréciable. Aux difficiles relations sociales dans un univers où l’autre est plus souvent un ennemi qu’un allié, s’ajoutent les complots géopolitiques et les hauts-placés qui s’adonnent à la rétention d’informations pour mieux dominer le petit peuple. Les épreuves du Gant et les combats au corps-à-corps sont très prenants, mais c’est bien le Battage qui nous happe au cœur de l’histoire, ce jour si spécial où les dragons choisissent leur cavalier… ou tuent ceux qui essaient de se lier à eux. La surprise est au rendez-vous et j’ai été ravie d’un bout à l’autre du passage. À partir de là, j’ai dévoré la suite avec encore plus d’impatience. Violet prend son envol, au sens propre comme au figuré, et doit se frotter à de nouvelles épreuves.

L’œuvre dans son ensemble exploite parfaitement les codes du genre de la romantasy – entre triangle amoureux, enemies to lovers et slow burn. Quelques scènes spicy font que ce n’est pas un ouvrage à mettre entre toutes les mains, même si le reste de l’intrigue fait très young-adult. Les joutes verbales entre Violet, Xaden et leurs dragons sont parfois franchement hilarantes. Les dialogues sont pleins de verve et de mordant. Tous les ingrédients de base sont là ; comme quoi, c’est bien la manière de les agencer qui fait toute la différence entre une histoire vue et revue et un best-seller comme ici !

BOOK TRAILER

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