Biomega, T1 — Tsutomu Nihei

⌧ FICHE TECHNIQUE ⌧
 バイオメガ

Titre : Biomega, Tome 1
Auteur : Tsutomu NIHEI
Date de Parution : 25 Mars 2009
Éditeur : Glénat
Nombre de Pages : 217
Prix : 7,60 €

⌧ SYNOPSIS ⌧

En l’an 3005, après sept siècles d’interruption, une mission de recherche est envoyée sur Mars. Arrivés sur les ruines d’une ancienne colonie laissée à l’abandon, les membres d’équipage y rencontrent une femme. Mais alors qu’ils reviennent sur Terre, leur appareil s’abîme en mer et le corps de l’un d’eux est retrouvé flottant dans l’atmosphère et atteint d’un étrange virus (le N5S), dont il répand des spores à la surface de la planète.
Six mois plus tard, sur Terre, l’agent Zoichi Kanoe est envoyé par la Toa Industries sur l’île artificielle de 9J0. Il y découvre une population ravagée par le virus. Ce dernier aura d’ailleurs infecté toute la planète d’ici une quinzaine d’heures. Zoichi aura-t-il encore le temps de trouver et protéger des gens immunisés ?

⌧ CHRONIQUE ⌧

C’est la première fois que j’ai autant de mal à me décider sur le nombre d’étoiles à accorder à un manga… Il y a du bon mais au final, la 4ème de couverture en dit plus que le livre tout entier…

Il est certes normal pour un 1er tome de soulever des questions pour éveiller la curiosité du lecteur, mais là, je me suis sentie quelque peu noyée sous la masse… On nous donne très peu d’éléments pour appréhender l’univers de ce monde futuriste et il y a si peu de dialogues que cela ne fait qu’accentuer le phénomène. J’ai la tête embrouillée après cette lecture, je ne demande pas cinq bulles par case, mais là ça m’a clairement gênée. Surtout qu’au final, le crayonné au niveau des décors manque de propreté, il est brouillon et ne définit pas clairement les lieux. L’ambiance et l’intrigue sont certes sombres, glauques, mais même si les personnages ont un character design très intéressant et assez original, le manque de travail sur les décors nuit à l’immersion du lecteur dans cet univers qui pourtant m’interpelle. Je me sens également un peu larguée au niveau des différentes institutions évoquées, qu’elles soient gouvernementales, médicales ou scientifiques.

Je ne vais pourtant pas affirmer que je n’ai pas aimé, je suis juste très « déstabilisée » comme seuls les mangakas savent le faire. Certains titres m’ont un peu malmenée comme ça, au début, et au final je me suis retrouvée totalement happée dans le contexte. Les japonais sont vraiment forts pour ça. Et comme de toute façon, j’ai les 6 tomes de l’intégrale, autant aller jusqu’au bout.

Et ce contexte-là est tout de même attractif. Non, il n’est pas très original dans le sens où il aborde une histoire de virus transformant les gens en drones (zombies), mais la société futuriste introduite me donne envie d’en savoir plus sur ce 31ème siècle. Il y a apparemment un lien entre le virus et ce qui est arrivé sur l’ancienne colonie établie sur Mars, et je veux savoir lequel. Malgré ces points négatifs, cette ambiance cyberpunk a de quoi séduire les grands amateurs de seinen. Des êtres créés artificiellement, des personnes immunisées développant d’étranges pouvoirs, des animaux qui parlent, des scientifiques fous et des agents gouvernementaux n’ayant rien d’humain,…

Les bons ingrédients sont là, reste à savoir si la sauce prendra !

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