Fruits Basket, T1 — Natsuki Takaya

⌧ FICHE TECHNIQUE ⌧
 フルーツバスケット

Titre : Fruits Basket, Tome 1
Rōmaji : Furutsu Basuketto
Auteur : Natsuki TAKAYA
Date de Parution : 1er Août 2002
Éditeur : Akata – Delcourt
Nombre de Pages : 205
Prix : 6,99 €

⌧ SYNOPSIS ⌧

Tohru, mignonne et courageuse lycéenne, vivait sous une tente dans les bois. Recueillie pour ses talents en matière de travaux ménagers par la famille de Yuki Sôma, un de ses camarades de classe, Tohru vit maintenant entourée de garçons dans une grande maison. Mais ce qu’elle ignore, c’est que la famille Sôma est victime d’une malédiction secrète. Certains de ses membres se transforment, dans des circonstances particulières, en un des douze animaux du zodiaque chinois ! Avec d’aussi étranges personnages, la nouvelle vie de Tohru va lui réserver de nombreuses surprises.

⌧ CHRONIQUE ⌧

Quelques petites précisions avant d’entamer la chronique en elle-même. Les shojo se laissent lire mais me laissent rarement une empreinte comme celle que j’ai récoltée en attaquant Fruits Basket. D’ailleurs, j’ai découvert cette saga sur les conseils d’une amie qui insistait encore et encore. Je l’avais vu en librairie mais ne m’y étais alors jamais arrêtée. Il s’agit ici d’une re-re-re-…-lecture. Je n’ai donc forcément pas une entière objectivité en la matière puisque je connais tout de l’intrigue à venir. Je vais néanmoins essayer de vous donner mon avis de façon la plus neutre possible.

La couverture ne paie pas trop de mine. Un vert trop flashy, des yeux trop grands, un montage trop simple. C’est ce qui fait que je ne m’y étais jamais attardée avant les conseils de mon amie. Le crayonné de la mangaka est agréable mais manque un peu de maturité, c’est assez flagrant sur certains visages mais le style va aller en s’affinant tout au long de la saga et en comparant le premier et le dernier tome, la différence saute aux yeux. Les personnages sont bien caractérisés, on ne peut pas mélanger untel avec untel, tant au niveau de l’apparence que du comportement. Il y en a pour tous les goûts et tellement plus sont encore à venir !

Pour l’intrigue en elle-même, ce tome ne connaît pas de temps morts. On saute d’une action à l’autre de façon très naturelle et le rire est immanquablement au rendez-vous entre les duels Yuki/Kyô, le sale caractère de ce dernier, l’entrée en scène particulièrement brutale de Kagera, le double-jeu de Shigure, les ondes d’Hana et j’en passe. Je suis amusée de voir avec un peu de recul comment Natsuki Takaya a su semer l’air de rien quelques indices sur les intrigues à venir dès le premier tome.

Tohru… Il faut « croire »… Car douter, ça, c’est à la portée de n’importe qui !… C’est très facile ! Je voudrais que tu deviennes quelqu’un qui est capable de « croire ». Si tu y parviens… tu pourras aider n’importe qui !

Alors oui, Tohru est terriblement naïve mais ne vous y arrêtez pas. C’est ce qui en rend en partie son personnage aussi attachant. On se demande parfois de quelle planète elle débarque mais je trouve la façon dont sa mère l’a élevée tout simplement merveilleuse. C’est un cœur en or qui n’ose pourtant pas croire que l’on puisse sincèrement s’intéresser à elle. Elle est maladroite et étourdie, mais sait pourtant trouver les mots justes. Quant à Yuki, je n’ai jamais accroché, il me paraît trop froid et distant, je sais bien qu’au final ce n’est qu’une façade, mais je préfère nettement Kyô qui est plus humain, plus vivant, plus torturé… sans doute mon côté sadique qui parle !

Bref, je ressens toujours autant de plaisir à aborder cette série malgré les années qui passent et quand bien même je sais comment ça va se terminer. Un premier tome dynamique et amusant, qui campe bien les personnages principaux tout en laissant planer quelques mystères.

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