Walking Dead, T1 : Passé décomposé

⌧ FICHE TECHNIQUE ⌧

Série : The Walking Dead, Tome 1
Titre français : Passé Décomposé
Titre original : Days gone bye
Scénario : Robert KIRKMAN
Dessins : Charlie ADLARD, Tony MOORE
Date de Parution :  Juin 2007
Éditeur : Delcourt
Nombre de Pages : 144
Prix : 13,95 €

⌧ SYNOPSIS ⌧

Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus, mais errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

⌧ CHRONIQUE ⌧

Ah les zombies… Déjà quand j’étais ado’ et que je testais le 1er opus du jeu-vidéo « Resident Evil », c’était toute une aventure… On jouait dans le noir pour bien se faire peur et je vidais mes chargeurs en 10 secondes… Pourtant, quand je me suis récemment inscrite sur un RPG Survival, l’envie de me confronter à mes peurs m’a repris. J’ai visionné les web-épisodes de « The Walking Dead », de très courtes vidéos qui étaient à l’époque destinées à promouvoir le lancement de la série TV. Mais le manque d’éléments niveau contexte et les personnages trop superficiellement abordés m’ont laissée assez perplexe, et les dernières secondes des web-épisodes m’ont vraiment choquée… Très bien fait. Trop bien fait.

Alors pourquoi tenter l’aventure des comics ? Livraddict ! Eh oui, je me suis inscrite à un de leurs challenges, et TWD était dans la liste des lectures possibles. J’ai feuilleté un tome au hasard en librairie. Mais juste quelques secondes pour ne pas me spoiler si je décidais de tenter le coup. Le dessin était agréable, il avait quelque chose de rafraîchissant comparé à ce dont j’ai l’habitude (je lis pas mal de mangas, presque jamais de BD). J’ai trouvé peu de temps après les 3 premiers tomes d’occasion alors je me suis dit, allez on y va !

Mes impressions sur le 1er tome :

La couverture est vraiment superbe ! Elle présente la petite communauté survivant aux abords d’Atlanta et introduit l’angoisse sans clairement montrer les zombies. Pourtant, les premières pages m’ont laissée perplexe. Au niveau graphique, je n’ai clairement pas compris la logique des positions de Rick. Tourner le dos à un gars armé est déjà très moyen, surtout pour un flic, mais à la case suivante, il s’est retourné sans qu’on ne sache trop pourquoi. C’était juste pratique pour lui tirer dessus quoi… Après, scénario à la « 28 jours plus tard ». Réveil à l’hôpital après un coma, personne dans les couloirs jusqu’à ce que…

Et comme par hasard, quand il trouve cette petite communauté de survivants,…

Je mets des petits points pour ne pas spoiler, mais ceux qui ont lu sauront de quoi je parle. Les coïncidences sont vraiment grosses, c’est naïf au possible dans un contexte qui ne devrait pourtant pas du tout l’être…

J’ai commencé à me dire que je m’étais faite arnaquer en écoutant le bien que l’on disait de cette saga. J’ai continué pourtant, car le dessin en nuances de gris rend justement les détails macabres de certains dessins moins dérangeants. Je ne sais pas si j’aurais eu le cran de continuer si j’avais vu du rouge un peu partout. La BD n’est vraiment pas à mettre entre n’importe quelles mains, elle est dure et terriblement réaliste.

J’ai trouvé les personnages très intéressants. Ils ont chacun leur propre façon de réagir face à ce drame planétaire et le héros n’a pas honte de verser des larmes quand c’est trop dur à encaisser. Et il y a de quoi… On a la coincée, la délurée, la discrète, le jaloux, le désespéré, l’indifférent, le débrouillard, des adultes, des personnes âgées, des enfants,… Un vrai panel à exploiter. Le camp est solidaire, ils se serrent tous les coudes pour tenir jusqu’à l’arrivée de l’armée. Mais petit à petit, les espoirs s’amenuisent et les tensions internes se développent. La communauté vole carrément en éclats après la fin assez brutale du barbecue qui m’a un peu prise de court. Les amis d’hier deviennent les ennemis de demain et la plupart de la population est dans un état encore pire que la mort.

Bref, même s’il n’est pas exceptionnel, ce 1er tome a éveillé ma curiosité et je vais donc tenter la suite pour voir si les auteurs ont continué sur cette lancée ou s’ils se sont vite essoufflés et sont tombés dans le piège du « spectacle » plutôt que de privilégier l’histoire et la psychologie des personnages qui est pour moi le principal intérêt de ce genre de contextes apocalyptiques.

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