Apocalypsis, T1 — Eli Esseriam

⌧ FICHE TECHNIQUE ⌧

Saga : Apocalypsis, Tome 1
● Titre : Cavalier Blanc – Alice
Auteur : Eli ESSERIAM
Date de Parution : 20 Octobre 2011
Éditeur : Nouvel Angle
Nombre de Pages : 238
Prix : 14,90 €

⌧ SYNOPSIS ⌧

Ils sont quatre adolescents d’apparence ordinaire. Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils ne se ressemblent pas et n’ont, à première vue, rien en commun. Leurs vies vont pourtant s’entremêler d’étranges manières. Chacun va se découvrir un rôle dans ce cataclysme planétaire et apprendre à dominer son pouvoir unique. Ils vont devoir s’unir et sceller le Jugement Dernier. Ils sont les Cavaliers de l’Apocalypse.
Ils devront tuer, mais aussi épargner, maîtriser le sort des Hommes tout en se soumettant à leur propre destin. Seules 144 000 âmes pourront être sauvées. En ferez-vous partie ? Ou serez-vous un de leurs mystérieux opposants, déterminés et prêts à tout pour sauver le Monde ?

⌧ CHRONIQUE ⌧

Soyons honnête : l’héroïne, Alice Naulin, est complètement antipathique. Elle a beau être dans le vrai, son insatiable sarcasme et sa haute estime d’elle-même et de ses capacités la font paraître insensible, condescendante et arrogante. Elle critique tout et tout le monde mais en vient à ne même plus se contenter de simples pensées dès la 2nde partie de ce tome. Elle passe à l’action, et ce n’est pas joli. Ses actes relèvent alors de la méchanceté gratuite – même si je peux comprendre une bonne partie de ses motivations – mais s’affirmer meilleure que les autres pour au final s’abaisser à leur niveau m’a fait froncer les sourcils à ce stade de la lecture. Les réparties trouvées par l’auteur sont excellentes et pertinentes, le ton mordant, mais certains pourraient peut-être en prendre un peu ombrage s’ils sont réfractaires à l’humour cynique.

Pourtant, malgré tout ça, Alice va se découvrir petit à petit plus « humaine », plus « banale » qu’elle ne l’aurait pensé. Elle se découvre des sentiments, pas forcément aussi rationnels qu’elle l’aurait voulu, et va devoir apprendre à les gérer. Mais au vu de sa future mission au sein de l’Apocalypse – qu’elle découvre au fur et à mesure à travers des sortes d’absences, des visions – elle préfère aussitôt y renoncer. À partir de là, je l’ai trouvée moins odieuse et donc plus attachante, même si elle ne perd pas sa verve pour autant. Elle dominait tout et son monde va progressivement s’effriter, tant au lycée qu’au sein même de sa famille. Elle se sait différente mais en vient à présent à se demander si elle n’est pas carrément monstrueuse.

Une relation de cause à effet se met en place à travers le « prophète » qui guide ses pas depuis la découverte de sa nature de Cavalier Blanc, et ce phénomène va donner un tournant complètement ahurissant à l’intrigue. Les rôles sont inversés, Alice devient victime de son propre orgueil et sombre. Du coup, j’en viens même à prendre sa défense. Pour qui se prend ce prophète à vouloir faire subir des épreuves à Alice pour lui apprendre l’humilité quand  Lui-même se montre horriblement orgueilleux ? C’est cet aspect qui a tendance à me fâcher avec les fervents religieux : « Fais ce que je dis, mais pas ce que je fais ». Vouloir systématiquement asseoir sa suprématie sur autrui.

Alice en sort désabusée et perd ce qu’elle venait à peine de découvrir en elle. Elle devient froide, tue sans remords. Et une fois encore, tout bascule ! Elle n’a désormais plus rien à perdre et on comprend mieux ce qui l’amènera à assumer sa mission lors de la fin du monde.

Ce 1er tome nous offre ainsi de multiples rebondissements, complètement inattendus. Les retournements de situation m’ont presque giflée tandis que je parcourais certains passages du livre. L’intrigue est si bien orchestrée que j’en viens à me demander si justement, la seconde partie où Alice est tout bonnement insupportable n’a justement pas été écrite dans ce seul et unique but. J’exécrais son caractère et pourtant, Eli Esseriam a réussi à me la faire aimer à la conclusion de ce tome. Je me suis sentie telle une mouche insouciante qui se serait malencontreusement engluée dans la toile de l’auteure, une mouche qui n’a rien vu venir…. jusqu’à la dernière seconde !

Je découvre ce livre, je déteste son héroïne, puis je sens ma détermination vaciller… et je finis par me ranger de son côté ! C’est officiel, Eli Esseriam est diaboliquement efficace ! Je meurs si je ne lis pas la suite, mais au vu de ce 1er tome, je pense que je mourrai également si je la lis ! Une excellente lecture que je ne peux donc que conseiller !

4 réflexions sur “Apocalypsis, T1 — Eli Esseriam

    • Dragon Lyre dit :

      Ça fait doublement pleurer, ce changement d’hébergeur ! En transférant les billets manuellement, je me rends compte de toutes les sagas dans lesquelles je n’ai pas avancé 😮

      Je n’ai que le Cavalier Rouge en réserve, mais il va vraiment falloir que je me penche dessus ^_^ Je me souviens par contre que le dernier tome avait fait grincer les dents de pas mal de lecteurs… Qui lira verra !

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    • Dragon Lyre dit :

      Disons que quand on a apprécié les autres tomes, il est difficile de renoncer au tout dernier ! Quoi qu’il arrive, je le lirai, ne serait-ce que pour me faire ma propre opinion ou comprendre pourquoi il fait grincer des dents 🙂

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