Gisèle Alain, T1 — Sui Kasai

⌧ FICHE TECHNIQUE ⌧
 ジゼル・アラン

Titre : Gisèle Alain, Tome 1
Rōmaji :  Jizeru Aran
Auteur : Sui KASAI
Date de Parution : 11 Octobre 2012
Éditeur : Ki-oon
Nombre de Pages : 205
Prix : 7,65 €

⌧ SYNOPSIS ⌧

Début du XXe siècle. Héritière d’une famille noble, en rupture avec les siens, la jeune Gisèle gagne sa vie comme logeuse dans une pension. Mélange déroutant d’assurance et de fragilité, l’intrépide demoiselle décide de monter son agence pour devenir… femme à tout faire !
Sauvetage de chats égarés, négociations secrètes pour les notables de la ville, bâtisse à retaper du sol au plafond : elle découvre les aléas de la vie, tout en enchantant son entourage par sa vitalité et sa fantaisie. Mais c’est sans compter sur un passé qui ne va pas tarder à la rattraper et à jeter un voile sombre sur cette liberté fraîchement acquise…

⌧ CHRONIQUE ⌧

gisele tales ofLa couverture est parvenue d’emblée à m’attirer malgré un titre qui avait plutôt tendance à produire l’effet inverse. Au-delà même de son côté esthétique, c’est la ressemblance de l’héroïne avec Farah (voir le dessin ci-contre) – du jeu-de-rôle « Tales of Eternia » – qui a piqué ma curiosité. Cela m’a amusée et j’ai donc décidé de donner sa chance à ce jeune seinen.

Les dessins sont clairs et soignés, même s’il est arrivé en deux ou trois occasions que le crayonné soit légèrement maladroit (dans les proportions de la tête par rapport au reste du corps ou dans le visage de la petite Emily, par exemple). L’ensemble reste cependant très agréable et les yeux de chat de Gisèle trouvent leur écho dans le premier chapitre.

Les aventures relatées dans ce tome sont courtes et légères. Elles n’ont pas vraiment d’impact et ne s’inscrivent pas (encore ?) dans une trame plus globale. Il s’agit d’un manga « tranches de vie », ne vous attendez donc pas à de grandes révélations. Leur niveau est d’ailleurs assez inégal. Si j’ai parcouru la première d’un doigt léger, l’histoire n’étant pas pénible à suivre, mais pas non plus passionnante, les suivantes ont su davantage retenir mon attention. La dernière était très attendrissante dans son dénouement et les pages finales laissent supposer que nous partirons à la découverte de la famille de Gisèle dans le tome suivant. J’ai bien aimé le concept des « histoires annexes », une sorte de mini conclusion (en une page) pour les personnages secondaires de chaque chapitre – avec un humour encore timide mais bien palpable.

L’héroïne est assez difficile à cerner en elle-même. Elle est pleine de contradictions : elle semble un brin nostalgique de son passé tout en ayant hâte d’aller de l’avant. Elle se montre naïve, impulsive, irréfléchie, sûre d’elle mais manquant par moment de confiance en elle, autoritaire et pourtant complexée par ses origines. Elle apparaît tantôt patiente et généreuse, tantôt prête à sortir les griffes quand le dialogue paraissait encore être la meilleure option… S’agit-il de maladresses de la mangaka ou y a-t-il de vraies explications derrière le phénomène ? Il est encore trop tôt pour se faire une réelle idée.

La lecture est en tout cas restée agréable, et assez persuasive pour me donner envie de lire la suite.

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