Yesterday’s gone — Saison 1, Épisodes 1-2

⌧ FICHE TECHNIQUE ⌧

Saga : Yesterday’s gone • Saison 1, Épisodes 1-2
Titre : Le jour où le monde se réveilla désert
Auteurs : Sean PLATT & David WRIGHT
Date de Parution : 10 Mars 2016
Éditeur : Fleuve Éditions – Outre Fleuve
Nombre de Pages : 239
Prix : 11,90 €

⌧ SYNOPSIS ⌧

C’est à 2 h 15, en pleine nuit, que cela s’est produit. Mais ce n’est qu’au réveil, qu’ils s’en sont rendu compte. Le monde déserté. Vidé de sa population. Famille, proches, voisins, tous ont disparu. Volatilisés.
Ils ne sont qu’une poignée, disséminés à travers le pays, les espaces vierges des États-Unis et ses villes désormais fantomatiques. Oubliés, rescapés, moins que vivants… ils n’ont aucune idée de ce qu’ils sont. De ce qui s’est passé. Ils cherchent ceux qu’ils aiment, des réponses à des questions qu’ils ne connaissent même pas.
Mais ils ne sont pas seuls. Quelque chose les observe. Et attend…
Avant de comprendre, ils vont devoir survivre.

⌧ CHRONIQUE ⌧

Intrigue ∎∎∎∎ Rythme ∎∎∎∎∎ Créativité ∎∎∎∎
Écriture ∎∎∎∎ Personnages ∎∎∎∎∎ Sentiments ∎∎∎∎∎

Samedi 15 octobre 2011 – 2h15. La quasi-totalité de l’humanité disparaît en un instant. Les moteurs de voiture tournent encore, les rues sont désertes, les lits vides. Tout n’est qu’absence et silence pour les quelques âmes rescapées. Comme eux, on s’interroge : où sont passés les autres ? Il n’y aucun corps, aucune trace, aucun indice nulle part. Comment ces quelques individus ont-ils pu échapper au phénomène ? Sont-ils vraiment à envier ? Y aurait-il quelque chose pour les relier  les uns aux autres si l’on creusait un peu leur histoire ? Chaque question en fait naître d’autres et l’on en vient rapidement à collectionner les hypothèses. Extraterrestres, jugement divin, attaques terroristes, épidémie fulgurante… le mystère est épais et captivant.

Comme nous l’expliquent les auteurs en début de tome, la raison de vivre de « Yesterday’s gone » est de restituer l’ambiance des séries télévisées à suspense, adeptes des cliffhangers nous faisant hurler « AAAARRRRGGGHHHHHH !!! » (sic) quand l’épisode touche à sa fin. Mélange d’excitation et de frustration quand nous comprenons qu’il nous faudra attendre la semaine suivante avant de connaître la suite. Avec ce premier tome, j’avoue que le pari est remporté !

Sean Platt et David Wright manient les ficelles du genre avec habilité. Ils naviguent entre différents personnages éparpillés à travers les États-Unis. Brent Foster, père de famille à New York. Mary et Paola Olson, mère et fille dans le Missouri. Charlie Wilkens, un adolescent malmené par son beau-père en Floride. Edward Keenan, un homme en cavale mais pourquoi ? on ne le sait pas encore… Luca Harding, un gamin de huit ans en Californie, nimbé d’une aura mystérieuse. Boricio Wolfe, psychopathe de la Nouvelle-Orléans, bien décidé à ne pas laisser la fin du monde interférer avec ses petits plaisirs. Cette intrigue à plusieurs voies m’a toujours fascinée dans les thrillers fantastiques de Dean Koontz, par exemple. Nous n’avons pas le temps de voir la routine s’installer avec un personnage que déjà on repasse au suivant. Ces différents protagonistes sont-ils amenés à se rencontrer ou auront-ils chacun un rôle bien distinct à jouer dans les événements à venir ?

Les auteurs distillent les informations avec parcimonie sans pour autant mettre un frein au déroulement de l’intrigue. Le lecteur ne se sent jamais perdu mais continue d’enchaîner les chapitres dans l’espoir d’en apprendre davantage sur le pourquoi du comment. Les personnages principaux sont assez variés pour ajouter encore de la richesse à l’intrigue et sont bien gérés. Chacun a ses propres dilemmes, priorités et responsabilités, chacun vit le drame à sa façon et s’exprime en conséquence. Certains veulent la jouer solo tandis que d’autres préfèrent d’instinct se regrouper selon le précepte de « l’union qui fait la force ». Mais tous se retrouvent à un moment ou à un autre confrontés à l’origine du phénomène, plus ou moins directement,… avec différents niveaux d’angoisse et d’horreur.

L’histoire reprend les grandes lignes traditionnelles du genre, mais les auteurs gèrent tout cela à la perfection et l’on se prend donc bien volontiers au jeu. À la fin de ces deux premiers épisodes, on en sait un peu plus (mais encore si peu !) et on n’a qu’une envie : se ruer sur la suite !

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