⌧ FICHE TECHNIQUE ⌧
架刑のアリス
● Titre : Alice in Murderland, Tome 1
● Rōmaji : Kakei no Arisu
● Auteur : Kaori YUKI
● Date de Parution : 1er Juin 2016
● Éditeur : Pika
● Nombre de Pages : 192
● Prix : 7,20 €
⌧ SYNOPSIS ⌧
La famille Kuonji possède l’un des plus puissants groupes industriels au monde. Lors de la traditionnelle tea party mensuelle qui rassemble ses neuf enfants, la dirigeante, Olga, annonce solennellement qu’il est grand temps pour l’élu(e) qui héritera du groupe de se distinguer. Pour ce faire, il, ou elle, devra massacrer ses frères et sœurs jusqu’au dernier…
Face à ce jeu macabre imposé par une mère au cœur cruel et un père devenu fou, Stella, la quatrième de la fratrie, semble sombrer dans la schizophrénie et laisse place à une fille blonde, en robe bleue et au tablier blanc, à la beauté mortelle.
⌧ CHRONIQUE ⌧
Avec cette nouvelle saga, la reine du shojo gothique reste fidèle à elle-même. Son crayonné est toujours aussi fouillé et recherché, pour les décors comme pour la pose de trames. Les personnages ne sont pas en reste : coiffures et vêtements sont détaillés à l’extrême et les visages très expressifs reflètent une large gamme d’émotions. Son style a mûri depuis « Angel Sanctuary », mais sa patte reste reconnaissable au premier coup d’œil.
Concernant l’intrigue, on retrouve encore une fois ses thèmes préférés : des amours ambigus au sein d’une fratrie, un drame incommensurable, des dilemmes impossibles, de la folie meurtrière, des deuils ingérables et des trahisons,… Avec « Alice in Murderland », Kaori Yuki nous plonge dans une atmosphère sombre et pesante, typique des univers qu’elle campe. On y retrouve également cette fracture entre candeur et gore, douce chaleur et froid implacable. On navigue entre des tranches de vie d’une intense complicité et ce désespoir sans fin qui nous assaille quand on voit ce que sont amenés à perdre les principaux protagonistes.
Ce premier tome se révèle convaincant. La mangaka a pensé à introduire dès le départ des pistes pour expliquer comment de tels fais peuvent passer inaperçus aux yeux de la société sans toutefois trop en révéler sur la mythologie élaborée. J’adresse cependant une petite mise en garde aux grands adeptes d’ « Alice au Pays des Merveilles » : si vous cherchez une forme de conte revisité, vous n’y trouverez pas forcément votre bonheur. Kaori Yuki semble vouloir exploiter des figures connues du grand public comme Alice ou Jack L’Éventreur, mais elle les fait évoluer dans un contexte qui lui est propre. Pour notre plus grand bonheur !
Ca fait longtemps que je n’ai lu un Kaori Yuki. Celui-ci me faisait envie mais j’ai vu quelques avis mitigés. Je vais attendre les prochains tomes pour voir comment ça se goupille.
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Je te comprends, difficile de savoir où on met les pieds avec seulement le premier tome. J’avoue que pour sa série précédente : « Devil’s Lost Soul », le début m’avait vraiment emballée. Je m’étais ruée sur le second tome et là, WTF non pitié
Je croise les doigts pour la suite !
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Ca a l’air chouette ! 🙂
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J’espère que ça se confirmera à la rentrée avec la suite 🙂
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